Tourisme
Circuit Patrimonial

ATTRAITS PATRIMONIAUX


Notre belle région regorge de trésors patrimoniaux. Afin de les mettre en valeur, la MRC des Jardins-de-Napierville a créé onze circuits patrimoniaux, soit un pour chacune de ses municipalités. Les circuits s'expérimentent en voiture en raison de notre grand territoire rural. Il y a quatre façons de découvrir les nombreux attraits patrimoniaux : un dépliant en versions papier et format numérique, un panneau d'interprétation installé dans chaque municipalité et l'application mobile Attraits patrimoniaux disponible sur Apple store et Google play. Chaque façon vous fera découvrir nos municipalités et notre histoire. 

    

 

Historique

La paroisse de Sainte-Clothilde fut constituée canoniquement en 1884 des suites de la cession d'une partie du territoire de Saint-Jean-Chrysostome (aujourd'hui Saint-Chrysostome), dont le territoire couvre une partie de la seigneurie de Beauharnois. L'année suivante, la municipalité de paroisse dut constituée civilement sous le nom de Sainte-Clothilde.

L'appelation de Sainte-Clotilde honore la reine des Francs, Clotilde (vers 475-545), épouse du roi Clovis I et le choix de ce nom aurait été influencé par la ville voisine de Saint-Rémi, rendant hommage à Remi, évêque de Reims, qui baptisa le roi Clovis I.

C'est en 1984 que Sainte-Clothilde-de-Châteauguay enlève le H et corrige ainsi son nom en Sainte-Clotilde-de-Châteauguay. En février 2010, la municipalité de la paroisse de Sainte-Clotilde-de-Châteauguay change son nom et son statut pour la municipalité de Sainte-Clotilde.

Hôtel de ville de Sainte-Clotilde

Maison vernaculaire à pignon en façade

Une première école aurait été construite vers 1870. Elle aurait été remplacé vers 1922 et les travaux sont supervisés par Filo,ore Hébert. Le bâtiment est vendu à la Corporation municipale vers 1972 et devient le siège du conseil municipal, l'Hôtel de ville. Au début des années 2000, le bâtiment est agrandi pour y accueillir la bibliothèque et la mairie.

L'ancienne école du village arbore toujours son parement de planches < clins orné de colombages d'apparat, de plances cornières et de chambrales de couleurs tranchantes.

1040, Grand Rang Sainte-Clotilde

Maison traditionnelle québécoise

La maison aurait été construite entre 1815 et 1840. La maison de conception québécoise constitue une écolution de la maison d'Esprit français qui emprunte notamment à la tradition britannique néoclassique. Elle de distingue par un plan rectangulaire, présentant un volume assez trapu, et son carré en pierre à moellons réguliers. La toiture à deux versants, dont les larmiers légèerements incurvés débordent de manière importante, est percée de lucarnes. Le toit s'avance sur le mur-pignon créant un vaste espace de galerie protéhé, ce qui n'est pas sans rappeler certaines particulatirés de l'architecture vernaculaire suisse. Si la structure de la maison est en pierre, notons que la structure de cette galerie l'est également (garde-corps et piliers) ce qui lui confère une grande unicité.

Cimetière presbytérien Beechridge

Ce cimetière presbytérien est inauguré par les Écossais vers la fin du premier quart du XIXe siècle. Une pierre tombale daterait d'avant 1821. Il n'y a pas de plan des lots et chaque famille était chargée de positionner les tombes, ce dont témoigne la disposition aléatoire actuelle du cimetière. Plusieurs monuments de la famille McCuaig, disposé à gauche de l'église, témoignent d'une famille bien établie dans la région, depuis les tout débuts et jusqu'à aujourd'hui. Plusieurs personnes y sont également enterrées, mais aucun monument ne témoigne de leur présence. Le cimetière présente une forme irrégulière polygonale et est ceint d'une clôture depuis 1913.

Église presbytérienne Beechridge

La construction de l'église Beechridge presbytarian, terminée en 1831, est assurée par un entrepreneur dénommé Leod. Cette congrégation est formé d'Écossais provenant de Chambly, mais aussi directement de Glenelg (Ross-shire) en Écosse. On ne sait pas d'où provient le nom de Beechridge (puisque le hêtre n'est pas dominant dans la région). En 1822, le "teacher-catechist" Norman McLeod s'installe dans les environs pour tenir des services religieux. Le premier révérend résidant, M. Thomas MacPherson, exerçant aussi le métier de maçon, arrive en 1836.

L'église Beechridge presbyterian est toujours ouverte au culte. Elle est la plus ancienne église presbytérienne de la Montérégie et elle serait liée à la première communauté fondée par les Écossais de ce côté de la frontière. Elle conserve un haut degré d'authenticité, car elle est toujours sans électricité ni eau courante et elle est chauffée au bois. Sur le plan architectural, l'église de forme rectangulaire a des ouvertures très symétriques et originales de forme ogivale. En effet, les fenêtres à la porte de forme rectangulaire sont surmontées d'une imposte ogivale dans laquelle on retrouve un vitrail avec des meneaux de type Switch Line Tracery. C'est l'un des éléments caractéristiques des plus reconnaissables du Regency Gothic.

1147, Grand Rang

Maison traditionnelle québécoise

La maison aurait été construite entre 1815 et 1850. La maison de conception québécoise constitue en quelques sorte une évolution de la maison d'esprit français qui emprunte notamment à la tradition britannique néoclassique. Elle se distingue par un plan rectangulaire, présentant un volume assez trapu, et son carré en pierre à molletons réguliers. La toiture à deux versant, dont les larmiers débordent peu, n'est pas percée de lucarnes. Les modèles plus tardifs sont fréquemment caractérisés par une composition symétrique, ce qui nMest pas le cas ici. Les ouvertures sont petites, peu nombreuses et réparties sans régularités. Le volume arrière semble également ancien.

275 Montée du Ruisseau Norton

Maison vernaculaire à lucarne pignon

Cette maison vernaculaire à lucarne-pignon aurait été construite entre 1870 et 1920. Toutefois, la partie en pierre pourrait être plus ancienne et concorder avec la date de 1850 inscrite au rôle d'évaluation. Le cottage avec lucarne-pignon dans la toiture est une construction à mi-chemin entre la maison à toit à deux versants et le cottage néogothique étatsunien. il s'agit d'une construction vernaculaire ancienne présente jusqu'au premier quart du XXe siècle. La maison, haute d'un étage et demi, est généralement peu ornée et élevée sur un plan rectangulaire . Sa toiture à pignons latéraux est dotée d'une lucarne-pignons percée d'une fenêtre. Plusieurs sont dotées d'une galerie couverte en "L" qui se prolonge sur toute la longueur  de leur façade et sur l'un des deux murs latéraux. Celle-ci se distingue par sa véranda en façade et son volume annexe en pierre à molletons.

Ancien moulin

Néoclassique

On construit un moulin à farine de 3 étages et demi de haut en 1829 sur la Norton Creek. Il est en activité jusqu'en 1840, année où l'on décida de détruire les barrages dispersé ça et là pour irriguer les terres. En 1888, le moulin est détruit par le feu, mais ses quatres murs restent debout. Joseph Marcil achète la structure, démolit un étage et demi et transforme le moulin en entrepôt. Le bâtiment a aussi appartenu à Arthur Marcil, marchand général, puis < R. Marcil et Frères inc. La majeure partie du bâtiment a disparu, mais on peut toujours voir une partie des murs de pierre à moellons, des portes à panneaux en bois et des fenêtres traditionnelles en bois.